113, un groupe attaché aux racines
Les musiques du 113 ont marqué une génération, nous rendant ainsi nostalgiques d'une belle époque.
MUSIQUE
Formé en 1994, le 113 se compose de 3 amis : Rim'K, AP et Mokobé.
À eux trois, ils forment un drapeau tricolore représentatif d’une partie des communautés non-européennes qui fait la mixité de la France dans les années 90 : le premier a des origines algériennes, le deuxième, antillaises, et le troisième, maliennes.
Pourquoi ce nom ?
C'est une référence au numéro du bâtiment où ils ont passé leur jeunesse, à la cité Camille Groult. (hall 11 et 13)
Le groupe a vu le jour grâce à différents soutiens, dont Cut Killer et Mehdi Faveris-Essadi, aka Dj Mehdi, malheureusement décédé en 2011.
« Aujourd’hui si le 113 existe, c’est surtout grâce à DJ Mehdi. C’est lui qui a vu du talent en nous. » – AP
Les racines comme influence
La volonté d’être en phase avec leur identité et leur vécu est très présente dans les projets du 113. C'est dans cette démarche que l'on retrouve alors des cordes orientales d’Ahmed Whabi sur Tonton du bled.
RimK a d'ailleurs déclaré sur Radio Nova : “Il faut qu’on ait la même démarche que les Américains : ils s’inspirent de leur histoire. Servons nous de notre histoire pour faire une musique qui n’est que la nôtre, à notre sauce à nous, jeunes de l’immigration qui vivons en Europe”.
La puissance des racines et des origines pour offrir une musique dans l'ère du temps, en France, voici la recette puissante du groupe 113.
